Retour à Olbia

 

Pilote automatique : mains dans les poches.. Pieds dans la barre… et lunettes de soleil

Porto Rotondo - Olbia : Quelques milles, le retour du vent 😊 : après un dernier ancrage dans la baie de porto Istana, face ç l'île de Tavolara, retour vers notre port d'attache.  Amarrage au ponton,  pare-battages, nœuds de taquet, pendilles… ça sent la fin d'escapade.

l'île de Tavolara 

FIN

Porto Rotondo

 

Jeudi : Départ de La Maddalena à 8 heures. Après un passage le long de la plage Garibaldi, "Carépa" a quitté notre anse de la nuit pour rejoindre la Sardaigne à quelques milles de l'archipel. Porto Cervo pour entrevoir un yacht ou deux et direction Porto Rotondo ou plutôt, l'anse "di Ira. Les belles maisons qui longent la plage ont leur ponton pour amarrer annexe ou jet ski. Une fois ancré pour la nuit,  notre annexe nous a permis d'accéder à un chemin étroit menant à Porto Rotondo. 
Porto Rotondo est une alignée de maisons, appartements, dont les espaces verts accueillent toutes les plantations méditerranéennes. Toutes ces maisons et parcs bien entretenus prolongent le port ou les bateaux brillent tous les uns plus que les autres. Petits bateaux mais aussi Yachts luxueux. Le port est pourtant vide. Seuls quelques employés de maintenance de bateaux, des jardiniers et quelques pêcheurs contrastent avec le luxe qui s'expose sur les quais. Les commerces ne rouvriront qu'en mars 2022. La saison est terminée.
Alors, une petite marche au calme d'un soleil couchant d'octobre, loin de ce que peut être ce port en été. L'exclusivité d'un port qui retrouve son calme ! C'est peut être ça le véritable luxe…  notre luxe et celui des jardiniers et des pécheurs qui s'approprient les lieux le temps d'une morte saison.

Petit chemin menant à Porto Rotondo

Porto Rotondo

Aussi gros et hauts qu'une maison !

ça brille de partout ! 

Retour vers "Carapa" dans notre baie

Maddalena

 

Cap sur la Maddalena. Nous avions déjà fait un passage devant la ville de Maddalena lors de notre montée vers le Nord : un passage au lever du soleil. Cette fois, ce sera un abri pour la nuit. C'est au retour de Bonifacio que nous avons décidé de faire escale dans la baie de Riciolina. Certes la baie n'est pas la plus belle de l'archipel mais, elle nous a permis, grâce à notre annexe, de rejoindre rapidement un ponton d'amarrage et permis de visiter la ville : Maddalena . Port militaire et port de plaisance qui fait face aux cafés aux façades colorées Maddalena est une ville où il fait bon flâner le temps d'errer au hasard des rues et, la nuit approchant, nous sommes repartis vers notre maison flottante. Lampe frontale ou torche de portable, tout est utile pour se montrer dans la nuit que seule la lune éclaire. L'annexe progresse lentement dans l'obscurité pour rejoindre l'apéro.

Sur les quai de la Maddalena

Fronton de l'église de la Maddalena

Bien beaux bateaux sur les quais de la Maddalena

En compagnie de Giuseppe Garibaldi

le caoutchouc n'est pas qu'une plante d'appartement. Un bel arbre installé au milieu des trottoirs

Bonifacio

Bonifacio 

Partis de l’île de Cavallo à 8h, Bonifacio est toute proche. La mer est très calme. Le flot est à peine perfectible sur la coque du voilier. Notre arrivée est toute feutrée. Le voilier glisse sur un "lac méditerranéen". Arriver par la côte plonge un peu dans l’histoire et les assauts qu'a dû subir cette ville. Sa forteresse perchée à 70 mètres sur la colline se dresse pour intimider les assaillants et en a sans doute décourager plus d’un. Aujourd'hui, nous sommes juste là pour une offensive pacifique. Nous sommes venus admirer la beauté d'un paysage. Le soleil éclaire la falaise. Nous sommes peu à découvrir cette vue. Tout juste un catamaran devant nous et un ou deux bateaux locaux. Tout l'équipage est sur le pont. Valérie au point haut et à la barre, Jean Claude et Véronique à l'avant et le reste  de l'équipage proche de Valérie. Falaise, avant port et une fois les yeux bien rassasiés, "Carapa" a mis le cap sur l'ile de la Maddalena au large de Palau. 

ça vaut le coup d'œil ! 

L'entrée au port de Bonifacio

Citadelle de Bonifacio

Cavallo

Lever de lune à Cavallo

 Mardi soir : Après avoir quitté Porto Vecchio, vieillis de quatre heures de navigation, Carapa s'est donc ancré à Cavallo. Nous avions déjà fait une incursion sur l'Ile de Lavezzi. Plus au Nord, Cavallo nous offre un abri pour la nuit. La Baie de Zéri est calme. Un seul bateau au moment où nous  lâchons l'ancre. Trois bateaux viendront nous rejoindre pour observer le coucher du soleil et le lever de la lune. La nature est ainsi faite. les planètes se relaient pour assurer le spectacle. Le soleil ne nous abandonne pas. il est simplement parti se reposer après nous avoir chauffé toute la journée. La lune s'invite alors vient parer la mer d'une couleur mauve avant d'imposer un reflet blanc dans une mer juste frémissante. 
Un lieu d'un romantisme absolu, à couper le souffle et surtout bien loin de ce que l'on peut lire sur Internet. "Cavallo, caillou d'un kilomètre carré est le joyau le plus mystérieux du monde. de Jean Castel à Bill Gates... à la mafia italienne..." c'est plus de 50 ans de secrets et mystères..
Le décor de ce soir propose aussi ses mystères naturels et toutes ces interrogations. Lune, soleil, lumière, monde sous-marin, cailloux posés dans l'océan.
allez, soyons plus terre à terre... l'apéro est servi. 😊

Couleur d'un soir sur l'Océanis de nos voisins

Ambiance celtique

ce soir : Bonite au menu

Une cinquantaine de clichés pour immortaliser le décor du soir. 

Puis ce matin..  au premier rayon.. se décider à partir pour Bonifacio

Porto Vecchio

"Carapa" amarré au milieu de tous

Mardi : Depuis hier midi, nous sommes à Porto Vecchio. Une halte dans le petit port à proximité du centre. L'occasion de faire l'appoint de vivres, d'essence, d'eau. Deux gros bateaux de croisières friment à coté de bateaux plus modestes.  Lundi midi, nous avons mis le pied à terre pour arpenter la ville ou plutôt la haute ville. Il faut grimper en serpentant pour atteindre les premiers commerces. les clémentines passent du jaune à l'orange. Le soleil d'automne a ses bienfaits :  les rayons du soleil réchauffent la journée automnale sans cependant vouloir nous écraser d'une chaleur étouffante. Les touristes sont beaucoup moins nombreux à cette période de l'année et pourtant, les terrasses de café sont animées par les locaux qui eux aussi  savourent le calme et la fraicheur qui fond au fur et à mesure que le soleil monte dans le ciel.
Couteaux corses ou saucissons ! Ici, les couteaux se déclinent à l'infini. Lames en inox (420 ou 440) ou en Damas et les manches sont en olivier,  en nacre et bien d'autre déclinaisons qui témoignent toujours d'un savoir faire et d'une fierté. Pour les plus passionnés de coutellerie, il est même possible de trouver un manche en mâchoire de loup ou en mâchoire d'ours. 
Et pour le saucisson ? Ordinaire ou issu du porc nustrale ?  Nous avons choisi le saucisson issu de ce fameux cochon noir corse. 
Un petit café en terrasse histoire d'oublier le temps sur la place qu'on nommera Belombra (au vue de l'arbre qui trône au milieu des tables) puis, nous lâcherons les amarres pour Cavallo à 13h... et 30  secondes. Une précision de montre suisse qui périra en mer dès la première vague car, pour l'arrivée,  c'est bien la mer qui décidera. 

Bonite en vue ! 

Atelier de décoration de Porto Vecchio déniché par Valérie… Quand ça tchatche entre tapissière

Caisse de bord : Compter : c'est soustraire en ajoutant le sourire

Un soleil, une terrasse et un café 

De l'île de Santa Maria à la baie de Rondinara (Corse)

 Ce matin, le départ est moins matinal. c'est donc l'occasion de découvrir le coucher et le lever de soleil dans la baie de cala Maras. Cala Maras est située sur l'ile de Santa Maria.La voisine d'en face est l'île de Budelli. Notre bateau est entouré d'îles et de piscines où l'eau translucide permet de vérifier l'ancrage et le comportement de quelques dorades qui se nichent sous notre coque.  Le calme absolu. c'est donc vers 11 heures que nous avons quitté cette baie tranquille pour rejoindre la voisine de la Sardaigne : la Corse. Voile et pêche à la traîne au programme. la voile nous poussera jusqu'à la baie de Rondorina. La mer nous offrira une seule "bonite" que nous mangerons le soir. Rondinara : un endroit où la nature a du utiliser un compas pour dessiner un cercle. La nature est tellement bien faite qu'elle a autorisé une petite ouverture dans ce géométrie parfaite pour laisser pénétrer les bateaux et même les abriter. Seuls trois bateaux sont dans cette baie à un endroit où l'été, les ancres s'entremêlent. les plagistes se comptent sur les doigts d'une mains. plus de flamants que de baigneurs. c'est donc ici que nous avons choisi de passer la nuit. Au calme des vaguelettes qui déferlent gentiment sur le sable et les galets. Le rose des rochers nous propose de mettre un pied à terre. Mais ici, il n'y a pas âme qui vive. Chênes lièges, pistachiers lentisques (ou arbres à mastiques)…. Nous sommes dans la garrigue corse. 163 mètres de dénivelé depuis la plage pour s'offrir une vue de cette baie et apercevoir "Carapa" au milieu de ce cercle. 
Lien vers quelques vidéos dont le calme coucher de soleil d'un dimanche soir sur la terre

Coucher de soleil à 19 heures

Un dimanche soir en octobre ou le désert de la garrigue ! 

Carapa au calme de la baie de Rondarina

En face et à quelques milles, la Sardaigne

Entre Italie et France, Carapa balance !

 

Samedi 7h15 : l'ancre est relevée et "Carapa" file vers la Maddalena. Juste un rayon de soleil dans la baie et La lueur d'un soleil tente de se faire une place au milieu d'un ciel bien chargé. Une petite goutte de pluie souligne que nous sommes au mois d'octobre mais, la mer reste calme, silencieuse. C'est donc sur un lac que nous avons sillonné entre les bouées rouges ou vertes pour découvrir la Maddalena. Puis Spargi puis Budelli et sa plage "rose". "Spiaggia rosa" sous un soleil qui a tenté de percer une nouvelle fois. Les îles de la Maddalena sont belles et ne demandent qu'à se parer de quelques rayons, mais parfois, il faut savoir attendre et puis, le ciel sombre offre aussi son calme et son mystère. Nous reviendrons plus tard ! Allons voir si la France veut nous offrir le soleil. Les iles Lavezzi sont à une heure et outre l'aquarium géant qu'elles peuvent offrir sous la coque d'un bateau, les couleurs de la mer deviennent vite lumineuses pour ne pas dire paradisiaques. Pas un bateau dans notre zone de mouillage. Juste nous et ... le silence d'une crique.  Le moteur de l’annexe percera ce silence pour une balade sur l'île. Des chemins, un cimetière, des rochers posés, empilés et quelques promeneurs aussi surpris que nous de découvrir une île quasi déserte. 
Puis ce soir retour en Italie pour s'offrir un coucher de soleil. la nuit tombe, huit feux de mouillages autour de nous se confondent avec les étoiles. La lune éclaire la baie. silence absolu.
Demain dimanche, ce sera Porto Vecchio...

De la terre à la mer !

 

Vendredi 7h30 : après l'escapade en montagne sarde, retour vers l'altitude "0" point de départ d'Olbia vers le Nord, la Maddalena et bientôt la Corse. 
"Carapa" quitte la baie d'Olbia pour la deuxième fois en 8 jours. Quelques ferrys en mouvement puis la mer toujours formée par le vent de la veille guide notre avancée. Beaucoup de houle à la sortie du port et avouons que se retrouver au calme de "Cala de Volpe" le midi est un plus ! Cela permet de se protéger d'un vent du Nord qui souffle encore et permet de stabiliser un peu les estomacs. Quelques bateaux au mouillage savourent aussi le calme de cette baie. 
L'après midi c'est la Maddalena qui nous attend et l'Est qui nous protège du vent qui vire à l'Ouest. la baie de Stagnali (Porto Palma Caprera)est envahie par les bateaux qui régatent. Ici c'est un peu l'école des Glénan à l'italienne. Ca tire des bords dans tous les sens et il faut se frayer un passage pour déposer l'ancre. Ambiance "bon enfant" où les dériveurs dessalent sous l'œil des plus chevronnés.  
Le vent est maintenant calmé. la lune est notre unique réverbère. La baie est redevenue calme. Demain, nous sillonnerons autour des îles de la Maddalena puis, nous nous dirigerons vers la Corse du Sud. Allez Rendez vous demain à 7h30 pour relever l'Ancre.

Quand ça tangue, plutôt que tomber, autant anticiper !

Pied à terre pour les insoumis du vent...

 

Après un repli vers Olbia mercredi matin, le temps est venu de s'organiser pour cette journée ou le vent a déformé la mer.  Isabel a tout prévu ! visite du petit village d'Orgosolo (village d'insoumis dans les terres Sardes), puis visite chez les bergers et la montagne Sarde. 
Tout d'abord ce village atypique : des peintures murales qui expriment l'insoumission au monde, à la politique, à tout ce qui peut ressembler à l'esclavage des temps modernes. 2 heures à flâner au milieu des fresques. Puis repas avec les bergers. sans couverts, les produits locaux s'empilent et se succèdent dans nos mains. puis le temps des chants de bergers. Ici, même le troupeau est insoumis. Vaches, ânes, brebis occupent les champs et l'asphalte. rien ne les dérangent et c'est pas notre voiture qui les impressionnent. Orgosolo leur appartient comme Orgosolo appartient à ces habitants qui ne se laissent pas guider par les idées du monde. Ici : les gens heureux n'ont guère besoin de héros. 

Vous connaissez l'histoire d'un petit âne.... 

On a retrouvé le petit âne et les habitants ont fait une "grande fête" !!! 
Tout le monde ne peut pas comprendre mais l'équipage aura compris